• La fin de l'Organisation - Chapitre 6 - DC Fanfic

    La fin de l'Organisation - Chapitre 6 - DC Fanfic

    Chapitre 6 : FBI vs MIB

     

    L'annonce jeta un froid sur le groupe. Mais personne n'eut le temps de le briser.

    «TSING!»

    Une balle frôla Jodie, qui c'était avancée pour parler, se sauvant ainsi inconsciemment la vie. Aussitôt, l'agent du FBI tourna la tête vers l'endroit d'où semblait provenir la détonation.

    Là, à travers une brèche dans le mur, elle le vit : un sniper habillé de noir, trop loin pour qu'elle puisse l'identifier. Elle ne pouvait pas deviner précisément qui il visait, mais le canon de son fusil était pointé dans la direction des membres du FBI. Elle s'écria aussitôt :

    «Essayez de vous mettre hors de vue des ouvertures et préparez-vous à faire feu! Ils ont du nous encercler!»

    Aussitôt, toutes les personnes s'exécutèrent, se déplaçant ou non selon leur position, ils sortirent tous leur arme en lançant des regards à droite à gauche tandis que deux nouveaux coups de feu retentissant, au mieux passant à côté des agents en mouvement, au pire les blessant.

    Surpris par cette attaque soudaine, Araide ne réagit pas tout de suite. Surtout, il ne savait pas comment réagir. Un des sniper, remarquant son immobilité, en profita pour le viser. Le docteur n 'eu la vie sauve que grâce à Ai qui l'entraîna vers un coin à l'abri des échanges de tir. Les blessés se mirent à l'abri et soudain, on n'entendit plus rien. Plus personne ne pouvant tirer sur l'autre, la fusillade c'était interrompue, mais il n'y avait aucun doute possible sur l'identité de l'ennemi.

    «Il faut appeler des renforts! Ordonna aussitôt James.

    -Impossible. Il n'y a pas de réseau ici. L'informa Jodie, sur le qui-vive.

    -K'so! (Merde!) Lâcha le patron. Dans ce cas, essayez de les désarmer sans les tuer, nous devons gagner du terrain! Et surtout, faites attention, ils ont du préparer leur coup!»

    Il jeta un coup d'œil aux deux observateurs et lança à l'adresse de deux agents :

    «Et vous, protégez-les, c'est compris?»

    Les dit-agents allaient acquiescer lorsqu'un objet de la taille d'une canette passa à travers une des ouvertes. Avant que quiconque ne réagisse, cette dernière explosa, projetant ainsi un nuage de fumée dans tout le hangar et faisant tousser tous le monde. Ai aperçut alors des silhouettes floues entrer, visant les premières personnes passant sous leur nez. De toute évidence, ils portaient des masques qui les protégeaient du gaz irritant. Mais, pas idiot au point de baisser leur garde, le FBI les vit arriver et ouvrit aussitôt le feu. Jodie se précipita sur le Dr Araide et Ai et les força à s'accroupir. La fumée s'épaissit, faisant pleurer tous le monde. Le seul contact d'Ai était la main qui la maintenant au sol, la protégeait ainsi de la plupart des échanges, mais elle n'apercevait même pas le Dr Araide, ses yeux trop irrités pour qu'elle se risque à les ouvrir. Soudain, la pression disparue. Presque aussitôt après, Ai entendit le bruit d'un coup, puis d'un corps qui s'affale, mais elle ne pouvait pas ouvrir la bouche sans tousser. Comprenant qu'un homme en noir devait être près d'elle, elle voulu se déplacer mais une main gantés lui tira le bras, puis la souleva. La scientifique, par pur réflexe puis par peur, se débattit avec l'énergie du désespoir, devinant que ce n'était sûrement pas un agent qui la tenait ainsi. Mais l'inconnu lui bloqua les mains, l'empêchant ainsi de lutter. Soudain, ils sortirent du nuage de fumée.

    Les yeux d'Ai la piquaient et ils étaient tout humides. La lumière soudaine l'empêcha d'y voir quoi que se soit. Puis ses yeux s'adaptèrent, ses larmes chassant le produit irritant, et elle put discerner les bâtiments autour d'elle. Mais, hormis celui ou celle qui la tenait, il n'y avait personne. A l'intérieur, les coups de feu se faisaient plus rares. Mais la scientifique n'avait pas le temps d'être inquiète, car elle devinait que Gin allait rattraper le temps perdu par la bombe. Cédant à la panique, elle continua ses tentatives pour se libérer, mais en vain. Épuisée, elle fini par cesser. Elle ne chercha même pas à voir qui la tenait, elle s'en fichait. Tout ce qui comptait, c'est qu'elle allait bientôt mourir.

     

    Conan tressaillit en entendant Gin. Quoi, tuer les agents?! Bon, venant de l'Organisation, ça n'avait rien d'étonnant, mais le détective ne supportait pas d'attendre que ça se fasse sans rien faire. Remarquant son changement de comportement, le regard de l'homme en noir se fit plus sévère du style «N'essaie rien, tu sais très bien qu'ils sont perdus.» Ce n'était pas le genre de chose qui pourrais faire reculer le garçon, mais le pistolet qu'il tenait, lui, oui. Mais intérieurement, il bouillonnait d'impuissance. Ces gens allaient mourir, et tout ça à cause de lui... Ah, les joies et avantages d'être un détective rajeuni! Surtout quand on est blessé et qu'on se retrouve en face d'un mec capable de vous tuer de sang froid, ce que Gin ne tarderait probablement pas à faire. Ce n'était pas son style de garder ses victimes en vie trop longtemps.

    Mais l'homme en noir voulait quand même en profiter. Il avait promis, un jour, alors qu'il parlait à Vermouth, que lorsqu'il retrouverait Sherry, il la ferait souffrir avant de mourir. Tuer leur entourage? Trop risquer de la laisser en vie pendant tout ce temps, même si il le ferais avec plaisir. Ils s'occuperaient de tuer le détective Mouri et ses proches plus tard – et c'était évidemment eux qui avaient du être en contact avec elle vu que le gamin vivait là-bas, il l'y avait vu lors de la mission avec l'émetteur placé sous une des chaussures de Kir.

    Quand au gamin, Gin n'était pas sûr qu'il soit le type qui avait aidé la traîtresse à s'échapper à l'hôtel d'Haido, mais qui sais... Il pouvait toujours leur demander avant de les tuer!

    En fait, il était content car il allait pouvoir terminer ce qu'il avait commencé dans le bâtiment. Si il était parti si vite, c'était peut-être parce que, au fond, il savait qu'elle en réchapperait? N'importe quoi! Il ne croyait pas en ce genre de chose, mais en tout cas, leur survie était une aubaine pour lui, car elle lui permettait d'éliminer des agents du FBI qui auraient fini par gêner l'Organisation tôt ou tard.

    Des bruits de pas se firent entendre. Aussitôt, Gin leva les yeux vers l'endroit par où entrerais la personne qui approchais. Son arme était toujours pointée sur Conan, et il ne l'avait pas oublié non plus, mais il était concentré sur la personne qui approchait. Un membre du FBI? L'idée ne lui venait pas vraiment, non. Un ennemi ne marcherait pas de façon si bruyante et assurée. Non, c'était un membre de l'Organisation. Mais la prudence quasi maniaque de Gin l'obligeait à se méfier tant qu'il ne l'aurait pas vu. A côté de ça, il jubilait intérieurement, car il n'avait pas demandé à ce qu'on le rejoigne avant l'élimination des agents, sauf si un des hommes en noir réussissait à mettre la main sur Sherry.

    Donc, si quelqu'un approchait, c'était probablement pour la lui amener!

    Mais la personne qui apparu alors, bien qu'il la reconnu en effet pour faire parti de l'Organisation, était seule. Aussitôt, Gin fronça les sourcils, sur le qui-vive. Si l'un des membres revenait seul, c'était parce que quelque chose ne c'était pas passé comme prévu.

    -Que fais-tu ici Quetsche?

    Le détective changea de position en silence, pour mieux voir le nouveau venu. Même sans être au courant du plan exact de Gin, il avait compris à son ton que quelque chose ne se passait pas comme il l'avait espéré. Bonne ou mauvaise nouvelle pour lui?

    -C'est Sherry, commença Quetsche. Elle a été tuée par accident lorsqu'on a utilisé la bombe lacrymogène.

    Malgré la mauvaise nouvelle, il paraissait calme, sûr de lui. Et froid. Son regard rappelait quelque chose au garçon, mais il n'arrivait pas à se rappeler quoi.

    -Comment ça? Tu veux dire qu'elle est morte? Par votre faute?

    Si Gin avait déjà une voix froide au début, son ton venait de montrer d'un cran dans la série des voix inquiétantes. Pourtant, Quetsche ne s'inquiétait toujours pas. Il gardait son calme et soutenait le regard de celui qui semblait être son supérieur.

    -Oui.

    -Alors où est son corps?

    -On a pu voir qu'elle était morte, mais la fusillade n'est pas terminée. Certains agents du FBI luttent encore, et on a jugé trop dangereux d'aller récupérer son cadavre maintenant.

    On sentait que lui se fichait bien du cadavre de la traîtresse, mais Gin n'était pas de cet avis là.

    -Dans ce cas, retourne-y, achève les survivants et ramène-moi sa dépouille.

    C'était un ordre, et il n'acceptait aucune contradiction. Quetsche hocha les épaules en guise d'acquiescement, puis il ressorti.

    Conan ne voyait toujours pas le visage de l'homme en noir, mais il pouvait sentir sa fureur, et... sa déception. Il était furieux de cette erreur, et les responsables allaient sans doute le regretter, si ils vivaient assez longtemps pour ça. Quoi, vous trouvez que c'est un peu fort de tuer pour une simple erreur? Vous oubliez la paranoïa de Gin! Si il était en colère, il y voyait aussi une possibilité de trahison de la part d'autres membres. C'était un cercle vicieux, mais il avait déjà éviter la diffusion de données sur l'Organisation ainsi, et pour cette raison, il n'était pas prêt de changer ces méthodes. Évidemment, il avait aussi tué des innocents, mais ça, il s'en fichait pas mal.

    Vodka grogna soudain. Les deux hommes l'avaient un peu oubliés, aussi deux têtes se tournèrent aussitôt vers l'homme en noir, toujours au sol, mais en train de reprendre connaissance.

    -Relève-toi. Ordonna Gin sans lui laisser le temps de reprendre ses esprit. Ce n'est pas le moment de dormir. Il semble qu'il y ai quelques problèmes avec le FBI.

    -Chianti, Korn et les autres n'en ont pas fini avec eux? Demanda son compagnon en se relevant avec maladresse.

    -Pas encore.

    Conan suivait la scène avec attention, mais l'homme en noir faisait attention à assurer au détective qu'il ne pouvait pas plus s'enfuir maintenant qu'avant. Et cela l'énervait. Il aurait bien aimé posé des questions pour en savoir plus, mais il n'osait pas, de peur de lâcher des informations par la même occasion. Après tout, il était certes tombé bien bas, mais il y avait encore pire, et même si, à ce train là, ses proches étaient condamnés – ce qu'il n'arrivait pas à se dire – il avait tout de même l'impression que la situation pouvait encore empirer.

    Mais Gin sembla lire dans ses pensées. Il se tourna vers lui et commença, l'air mauvais :

    -Bon, puisque Sherry est morte, tu vas la rejoindre plus vite que prévu. Mais avant, j'aimerais avoir quelques détails, et je te suggère de répondre si tu ne veux pas te retrouver dans un état pire qu'en ce moment.

    Ça, ça voulais dire que Conan allais à nouveau passer un sale quart d'heure. Et bizarrement, il ne croyait pas à la mort de Haibara. En effet, les sniper de l'Organisation n'étaient pas mauvais et Conan trouvait louche l'idée qu'ils aient pu confondre un agent du FBI avec la seule gamine du groupe. Même en présence de gaz lacrymogène, il est facile de faire la différence entre une silhouette d'adulte et celle d'un enfant! Bref, tout cela était bien étrange. Mais le détective ne voyait pas pourquoi Gin chercherait à lui faire croire la mort de Sherry, et même l'homme en noir semblait y croire. Alors... quoi? Pourquoi Quetsche avait-il prétendu le contraire? L'homme en noir devait également arriver à ce type de conclusions car il jeta un coup d'oeil clairement soupçonneux vers l'endroit où avait disparu l'homme qui était venu lui apporter l'information. Il regarda ensuite Conan, comme si il pensait qu'il était au courant de quelque chose.

     

    -Commissaire Megure!

    L'intéressé se retourna pour voir arriver l'inspecteur Sato, dont on avait la nette impression qu'elle avait quelque chose d'important à dire.

    -Que se passe-t-il? Tu as du nouveau?

    -Je ne sais pas si ça concerne la disparition de Conan et d'Ai, mais des gens ont entendu une fusillade dans une zone déserte. Personne ne s'est risqué à aller vérifier que c'était bien des coups de feu car ils en sont tous sûrs. Commissaire, je pense que nous devrions y aller, quoi qu'il se passe.

    Elle avait en effet l'impression que c'était important. Et en même temps, elle avait le sentiment de reprendre une enquête abandonnée qu'elle n'avait jamais vraiment commencé.

    -Je suis d'accord pour y aller, mais nous ne pouvons nous y rendre seuls, c'est dangereux, expliqua le commissaire, mal à l'aise. Et ordinairement, ce n'est pas notre division qui s'occupe de ça.

    Le regard que Sato lui lança alors le dissuada de dire ce qu'il voulait vraiment : à son avis, cette fusillade ne les concernait pas, et ils n'avaient rien à y faire. Mais puisque l'inspectrice insistait... il héla Takagi qui passait à côté pour qu'il contacte les personnes nécessaires pour une telle intervention.

    Lorsque l'inspecteur Shiratori fut mit au courant, il considéra Sato avec surprise, et tenta de lui expliquer son point de vue sans la blesser.

    -Vous savez, je ne sais pas si c'est très prudent. Après tout, nous ne connaissons pas leur nombre, on ne sait pas de qui il s'agit ni de quoi ils sont capables...

    Plusieurs autres agents passaient alors à côté d'eux. La réplique pleine de colère que Sato adressa alors à l'inspecteur lui évita d'avoir à se répéter à l'avenir.

     

    Ran était allée voir le professeur Agasa. Conan et Ai ne donnaient toujours pas signes de vie et elle était de plus en plus inquiète. Mais elle se refusait à admettre l'inévitable : ils étaient sûrement morts. Elle savait grâce à ses connaissances policières que plus le temps de disparition d'une personne est long, moins il y a de chances de le retrouver en vie. Et Conan et Ai étaient des enfants, ce qui devait diminuer encore les chances... En bref, elle était en dépression et Kogoro ne pouvait que chercher des indices et des pistes pour faire avancer l'enquête. Mais il n'y avait rien à ajouter. La police était arrivée à la conclusion suivante : les deux enfants avaient rencontrés par hasard un groupe de trafiquants de drogue et ces derniers avaient voulu les tuer pour les faire taire, puis ils avaient fait exploser le bâtiment pour effacer les dernières traces. Quand au sang... On n'était même plus sûr qu'il provienne bien d'un des enfants. Ran avait compris que la majorité des adultes croyaient en cette hypothèse, mais elle refusait d'y adhérer et encourageait les agents à continuer leurs efforts. Seul Sato partageait son espoir.

    L'adolescente repensait encore à tous ces malheurs sur le chemin. Elle pensait que le professeur Agasa l'aiderait peut-être à surmonter cela. Le pire étant sans doute de ne pas savoir. Mais le docteur aussi devait souffrir de la disparition d'Ai et de Conan. Cependant, la lycéenne n'avait nul par ailleurs où aller pour confier sa peine. Et puis, le professeur l'avait bien aidée au début, lorsque Shinichi avait disparu.

    Shinichi...

    Longtemps, elle l'avait cru lié à Conan par un lien autrement plus fort qu'un simple lien de parenté, mais maintenant, elle se contentait de ça. Aujourd'hui, elle se reposait des questions. Pourquoi disparaissaient-ils tous les deux? Et si elle ignorait où se trouvait son ami détective, elle était au moins sûr qu'il allait bien. Alors que Conan...

    Elle y pensait encore lorsqu'une sorte d'instinct, comme un sixième sens, la fit sortir de ses rêves. Alors, elle leva la tête et aperçut la maison du professeur.

    Au début, tout lui parut normal, puis elle fit la porte ouverte et une des fenêtres brisées. Aussitôt, un sentiment de danger la pris, et elle se précipita en avant, sans penser qu'elle pouvait elle aussi se mettre en danger. Mais c'était comme si elle savait déjà.

    Lorsqu'elle pénétra dans la maison et appela le professeur, seul le silence lui répondit, et il devint évident que, quel que soit le sort d'Agasa, il n'était plus ici. Ou alors immobile pour toujours, quelque part dans cette maison.

    Après un examen minutieux des lieux, le doute ne fut plus permis : le docteur n'était pas ici. Ran devait se résoudre à appeler la police, mais elle avait du mal à le faire, comme si retarder ce moment pouvait faire se réparer la vitre brisée, et faire revenir le professeur. Et hormis ces détails ainsi que la porte ouverte, aucun objet ne semblait être tombé.

    Étrange.

    Enfin, la lycéenne sorti – elle ne pouvait pas appeler au milieu de cet espace vide qui lui rappelait son malheur – et pris son téléphone. Mais au moment de composer le numéro, un mouvement vif attira son attention à la périphérie de son regard. Elle tourna brutalement la tête, ignorant sa douleur au cou, et eu le temps de voir une personne se baisser à la hâte. Maintenant, elle était dissimulée par les barrières et buissons qui délimitaient les propriétés. Soudain, la colère s'empara de Ran. Qui que soit cette personne, si il avait à voir avec la disparition du professeur ou celle des enfants, il allait passer un sale quart d'heure, et plus si il refusait de parler! Elle sorti en courant, ayant oublié les risques qu'elle prenait. Alors, elle tomba nez à nez avec l'espion, et elle s'arrêta aussitôt.

    -Toi!


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